Aujourd'hui mardi 3 juin, un créneau est possible en sud-Est mais court avant que le sud fort ne s'installe,
on se décide à la dernière minute ( 9h du matin ) avec Eric pour aller rejoindre les copains de Banon et à 10h30 on saute dans la navette de l'école ! merci Michel...à l'arrivée le ciel est couvert et il fait frisquet.
Un front bleu arrive par le sud, c'est le soleil qui va arriver mais sans doute avec le renforcement du vent, on se prépare et on saute en l'air dés que le soleil pointe le bout de son nez.On voit bien sur Lure le front de gris et pluie qui était sur Banon 30mn avant. On enroule tout ce qui passe avec Pierrot et Eric et on file vers le Crapon.Au retour du Crapon , je ne vois plus Eric ???? Je l'entends à la radio nous dire que tout va bien , qu'il est dans les arbres...Ca y est je l'aperçois juste en dessous, piégé par l'effet bagnard, il n'était pas assez haut pour revenir au vent du relief et s'est fait descendre dans les chênes...Heureusement en radio nous pouvons savoir si il va bien, et il nous répond, qu'il va attaquer la création d'une clairière avec sa scie de poche ! Je lui annonce rester un peu au dessus pour surveiller, et je vois que les arbres ne sont pas haut...nous continuons notre vol, étant dans l'incapacité de poser à côté de lui pour l'aider et voyant que sa santé n'est pas menacée.Retour au déco où le plaf commence à monterDes barbules forment juste au dessusGilles , Jean-Paul et Pierrot sont là aussiQuelques vautours passent et n'enroulent pas vraiment, la brise rentre et on voit arriver une cohorte de petits cumulusOn avance en plaine à la rencontre des nuages dans une sorte de confluencel'aérologie change un peu et à 1600 il y a une couche étrangeIl faut enrouler une fois avancer, enrouler une seconde fois, avancer, puis répéter ça 10 fois pour grimper dans la confluePierrot n'en perd pas une mietteLe vent commence à se faire sentir1930 au fond de la plaine de Banon, je rentre vers le villageje tombe du ciel en revenant vers le village et je perds 900m dans ma transition !!!Pierrot rentre derrière moi et pose aussi face à l'Est....qqs minutes après avoir posé, nous prenons 30 km/h de Sud d'un coup...Gilles dernier en l'air n'arrive pas à descendre et ira chercher une zone négative sur la route de la Rochegiron.Le dicton du jour " Jusqu'où aller trop loin" parfois on est tenté d'enrouler le thermique jusqu'au bout, mais quand il y a trop de vent et que le pétard ne monte pas tant que ça, il faut savoir abandonner l'affaire pour éviter de se retrouver piégé dans le fameux "effet bagnard" derrière la crête.
Certains diront que c'est le "métier qui rentre " ...qu'il le fasse en douceur et tout sera pour le mieux.
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